Huy monuments
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Huy
Monuments et sculptures
Rive gauche : place Zénobe Gramme
C'est sur cette place que l'éclairage public a fait son apparition à Huy. Zénobe Gramme (1826-1901) de Jehay à étudié l'ébénisterie à Huy mais est surtout connu comme étant l'inventeur de la dynamo. L'inauguration a lieu en 1951 pour le cinquantième anniversaire de sa mort. L'obélisque de pierre est de Guillaume Gueury.
C'est à sa femme qui le trouvait silencieux, qu'il répondit en wallon liégeois : "dji tûse Hortense" (je pense Hortense).
Rive gauche : chaussée de Waremme
Plus haut, l'on peut apercevoir les vignes et contempler un beau panorama de la ville.
Rive droite : parc Henrion
Buste (1872) d'Eugène Godin par Guillaume Geefs
Eugène Godin (1824-1886) fut industriel (patron des papeteries Godin) mais aussi humaniste. Il fit construire le château Fourneau (rasé) et devint propriétaire de la gazette de Huy. Le monument fut érigé pendant sa vie.
Quant à Guillaume Geefs (1805-1883), il faut rappeler qu'il est l'auteur de nombreux monuments, comme la statue d'André-Modeste Gretry à Liège, le monument des martyrs de 1830 à Bruxelles, le cénotaphe de saint Hubert, la statue de Rubens à Anvers, le mausolée de Mérode...
Sur les côtés de la colonne :
Médaillon en hommage à Jules Berleur (1838-1883) qui fut musicien, compositeur de plusieurs opérettes comme "Les enfants du proscrit".
Joseph Duysburgh lui succèdera à la tête de la Société des Amateurs.
Dans le parc Henrion
On peut y voir le kiosque Camauër. Ce kiosquee dodécagonal (fonderie Porta à Seilles) a pour nom celui de Godefroid Camauër (1821-1884), lui aussi musicien et compositeur d'origine hollandaise. Il sera nommé en 1840 maître de chapelle à la collégiale de Huy.
Parc Henrion
Il s'agit d'une oeuvre d'Yvette Sohy, artiste huitoise. Elle date de 1998.
A Huy , on trouve sur le Rond-point de la place des Recollets sa sculpture "Osmose".
Rue sainte Yvette, c'est une statue de la sainte qui, elle, date de 1993.
N.B. : Il s'agit de Sainte Ivette de Huy (également connue sous le nom de Juette (1157 - 1228). Elle s'occupa des lépreux et finit sa vie comme recluse.
Enfin, j'ai pu photographier une autre de ses oeuvres rue Adolphe de la Marck sur la façade de la salle de fêtes "la Croisée.
Parc Henrion
La Belgique ailée tient un soldat avec un casque couvert de lauriers
Au dos du monument : "Plutôt mourir de franche volonté que du pays, perdre la liberté". C'est la devise de la ville de Huy.
Le monument est du à Edmond Falise et C. Thys. Edmond Falise (1873-1948) a réalisé plusieurs monuments à Amay et le monument commémoratif à Ampsin.
C. Thys a aussi signé le monument situé dans la cour de l'École d'architecture de Liège.
A la fin du parc Henrion
Masque sur le toit du centre culturel
Square Joseh Lebeau
Cette statue est due à Guillaume Geefs, l'auteur du monument à Eugène Godin.
Joseph Lebeau (1794-1875) fut avec Charles Rogier un des artisans de la révolution belge. Il fut ministre après celle-ci. Libéral et franc-maçon, on peut résumer sa pensée par cette phrase située au pied de la statue :
"Tous les hommes ont la même origine, la même
patrie, les mêmes droits.
L'humanité est aussi outragée sur les rives du
Tage, du Bosphore, de la Plata, du Sénegal,
qu'elle le serait sur les bords de la Meuse et de
la Seine et, pour nous le jour de la victoire doit
être celui ou le sang des hommes sera partout
respecté et leurs droits reconnus et sanctionnés
sur les deux hémisphères.
Joseph Lebeau 1819
Sa maison natale se situe au N°16 de la Grand Place.
Avenue Godin-Parnajon
On ne peut qu'être triste quand on voit l'état de délabrement de cet ancien cloître.
Pierre l'Ermite (1053-1115) après avoir prêché mena la première croisade (1095-1099) à laquelle participa Godefroy de Bouillon. Il serait venu à Huy pour édifier l'abbaye de Neufmoustier et y serait décédé en 1115.
Quai de Namur
La fontaine du poisson cracheur d'eau était initialement située au mur d'enceinte de l'Hospice d'Oultremont. Elle a été déplacée vers 1970.
Place Saint-Severin
Fontaine de Jakubowska Helena datant de 1991. Elle a aussi réalisé en 1997 celle de la place Saint-Lambert à Liège.
Rue des Fouarges
Au pot d'or (N°4) et à la main d'or (N°18-20)
N.B. : Les Fouarges (aux Fawarges), étaient les forges. Nous sommes dans le quartier des fèvres (ou febvres) qui étaient les ouvriers du métal.
Le portail de Bethléem
La porte centrale daterait du milieu du XIVe siècle.
Le tympan est composé de quatre scènes de la nativité.
A gauche, au registre inférieur, la vierge est couchée et tient son enfant alors que Joseph regarde appuyé sur un bâton. A noter que le donateur se tient agenouillé près de Marie. Au-dessus, une étable où l'âne et le boeuf veillent sur Jésus emmailloité par des bandelettes Enfin, sur la partie supérieure, l'annonce aux begers avec 4 anges et des moutons.
Au centre, on peut voir le Massacre des Innocents avec Hérode assis. Un soldat tue un enfant mâle de moins de deux ans.
Le compartiment droit montre l'adoration des Mages qui apportent leurs présents. Traditionnellement, le premier est le vieillard Melchior. Il a ôté sa couronne qu’il a passée à son bras gauche. Il offre son présent, l’or royal.
Le deuxième est d’âge mûr : c’est Balthazar qui tient de la main gauche l’encens qu’il va offrir .
Le troisième, Gaspar, est tout jeune et imberbe. Il vient avec la myrrhe. A noter que ce troisième roi n’a pas l'aspect d'Africain qu'il aura à partir de la fin du XIVème.
La Sarte
Notre-Dame de la Sarte et le miracle du fagot.
1621, Anne Hardi, ramassait du bois près d’une chapelle en ruines. Elle trouve une statue de la Vierge et la met avec son fagot. Elle ne sait plus soulever le fagot alors qu’avant elle pouvait le faire sans peine. Rien n'y fait malgré l'aide de deux personnes. Mais quand on retire la vierge du fagot, on soulève celui-ci sans effort. On pensa que la vierge voulait rester à cette place et c'est ainsi que l'on édifia une nouvelle chapelle puis une église en 1624.
Au pied de l'église (12/2021) on peut voir la nouvelle statue de Notre-Dame de la Sarte qui attend d'être installée sur le clocher.
Enfin, elle est à l'origine des septennales de Huy. En effet au XVIIème siècle, après une sécheresse, les hutois l'avaient imploré et promis de lui consacrer une neuvaine dans la collégiale tous les sept ans. Ayant été exaucés, on célèbre donc tous les sept ans les septennales (dernière en 2019).