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Photos de Charleroi, Liège et ailleurs
12 novembre 2022

Beaumont (Renlies)

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Eglise Saint-Martin

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L'église de Renlies est dédiée à Saint Martin.
Elle est classée depuis 1942, est d’une architecture régionale de style gothique. Sa construction date de 1572. Elle possède un retable en chêne sculpté et doré attribué à l’atelier Moreau d’Anvers (1530).
Six tableaux et cinquante-cinq personnages représentent des scènes de la Passion.
Il a souffert de l'outrage du temps mais surtout du fait que certains personnages ont été volés dans la nuit du 30 au 31 octobre 1979 (vol de 35 statuettes, 10 seront retrouvées).

 

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Retable description

 

Etage inférieur (de gauche à droite)

Jésus Flagellation
La flagellation

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Jésus devant Pilate

 

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Le couronnement d'épines

Etage supérieur

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Jesus portant la croix (à gauche)

 

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La mise au tombeau (à droite)

 

Panneau central

 

Chapelle Sud dédiée à Saint Martin

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Né en Hongrie en 316 et mort en Indre-et-Loire en 397, soldat romain dans la cavalerie de 15 ans à 40 ans. Représenté avec son manteau car il le trancha d’un coup d’épée pour donner la moitié à un pauvre. Il est fêté le 11 novembre.
La peinture à la détrempe (peinture dont les pigments sont liés par des émulsions naturelles. colles d'origine animale, gélatine ou colle de poisson) représente Saint Martin en évêque.

Saint martin
Mitre, crosse, anneau à la main gauche,
rochet s'arrêtant au genou

 

Chapelle Nord

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La peinture due à A. Bronchain montre la Vierge à l'Enfant donnant le rosaire à saint Dominique de Guzman (peinture de 1924). 
Saint Dominique est né vers 1170 à Caleruega, en Espagne, et mort le 6 août 1221 à Bologne, religieux catholique, prêtre, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés "dominicains". C'est lui qui initia vraiment le Rosaire, cet exercice de piété catholique qui consiste à dire quatre chapelets d'oraisons. Consacré à la Vierge Marie, il doit son nom au latin ecclésiastique "rosarium", la guirlande de roses dont Marie est couronnée dans les représentations traditionnelles.  

Vierge
Statue du XVIIIème

 

Fonts baptismaux

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Ils datent du XVIème, sont en marbre avec une cuve en laiton. Le marbre est rarement utilisé pour les fonts baptismaux qui sont majoritairement en pierre. Sa forme octogonale est symbolique. Le nombre sept marque la fin alors que le nombre huit marque le commencement. Le huitième jour est donc celui de la résurrection et de son symbole, la renaissance par le baptême.

La vierge habillée

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C'est au XIXème que les statues de la vierge n'étaient faites que d'une âme en bois habillée. Par conséquent, seuls le visage et les mains ont été sculptés.

 

Le tabernacle mural

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Grille

Ce tabernacle mural gothique est en chêne peint avec judas en fer forgé. La porte est en fonte dorée et date du XVIIIème. Au centre un soleil symbolisant l'hostie entouré de 4 anges priant.

 

Diverses statues

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Saint Roch (montrant sa plaie) et son chien

Mobilier

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Stalles

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Confessional

IHS

Sur la porte du confessionnal et au plafond, on trouve le monogramme trilitère grec IHΣ (pour Ἰησοῦς, le nom de Jésus) qui fut au cours des siècles mal interprété de nombreuses façons. le êta grec (Σ), étant identique à la lettre latine H, il devint IHS.

IHS

IHS 1

 

Chapelle Notre-Dame de 7 douleurs

A proximité du petit pont traversant la Hantes, se trouve la chapelle de Notre-Dame des 7 douleurs.

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Construite en moellons et pierre calcaire en style baroque, elle date de 1660.

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Elle fut restaurée en 1713.

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"La chapelle icy érigée lan 1660 a lhonneur de nostre dame des 7 douleurs par Jean Canivet, en son temps mayeur de ce lieu, et Ieanne Martin son épouse, a été rétablie lan 1713 par trois de leurs enfants, M[aist]re Louis, curé de Ragnies, M[aist]re Jacques, curé de Hantes et Jean Canivet. Amis lecteurs, par charité, dites pour les trépassés. Resquiescant in pace".

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Elle est commémorée le 15 septembre. les sept douleurs subies par Marie pendant la vie de son fils sont chronologiquement :

  1. Elle entend la prophétie du saint vieillard Siméon, dans le Temple ;
  2. Elle vit la fuite en Égypte ;
  3. Elle recherche avec S. Joseph, durant trois jours, l'enfant Jésus et le trouve dans le Temple ;
  4. Elle rencontre Jésus portant sa croix et échange un regard avec lui alors qu'il monte au Calvaire ;
  5. Elle est debout, silencieuse, au pied de la croix. Elle regarde Jésus crucifié et suit son agonie ;
  6. Elle reçoit dans ses bras Jésus mort, descendu de la croix ;
  7. Elle assiste à l'ensevelissement de Jésus et à sa mise au tombeau.

Monument aux morts

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Luc Copée

Sur la maison située derrière l'église : hommage à Luc Copée.

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Né à Renlies, le 19 juillet 1862, Luc Coppée sera de 1880 à 1887 professeur de math à l’Institut Saint-Joseph de La Louvière, C'est en 1888 qu'il décide de se rendre au Congo. A Boma, il sera nommé commis de 2e classe pour la brigade topographique. Après un retour en Europe, il repartira en 1893 et accompagnera le commandant Chaltin et un contingent de soldats pour remonter le Lomani et s’emparer de deux repaires des Arabes, Bena-Kamba et Riba-Riba. Touché par la variole, il revient à Basoko et décède le 13 décembre 1893. 

Charles Rogier   

Rue Charles Rogier

 

 

Charles Rogier est né en France à Saint-Quentin le 17 août 1800 mais son grand-père, Firmin Nicolas Rogier (tisserand) était né à Renlies en 1699. Il émigre à Cambrai vers 1750 pour y faire commerce de drap. Son fils, Rogier Noël Albert débutat comme commercant, mais, fut ensuite lieutenant-colonel du 6ème bataillon du Nord puis commandant des forteresses de Doullens et de Ham. Il meurt en 1812 au cours de la campagne de Russie.
Sa veuve doit accompagner son fils aîné, Firmin, à Liège. Charles terminera ses études de droit et sera inscrit, en 1826, au Barreau de Liège. Le 4 septembre 1830, avec les volontaires liégeois, il marche vers Bruxelles.
Il sera membre du gouvernement provisoire et Ministre de l'Intérieur le 20 octobre 1832.
Les Rogier pourront acquérir la nationalité belge car, après la révolution de 1830, l’article 133 de la Constitution du 7 février 1831 stipulait que les étrangers établis en Belgique avant le 1er janvier 1814 et qui restaient domiciliés seraient considérés comme Belges de naissance. 

C'est ainsi que l'on lui rend hommage à Saint-Quentin et à Liège.

 

Saintquentin-plaquette-charlesrogier
Saint-Quentin (Image wikipedia)

 

DSCN6775Liège (Bd d'Avroy)

 

Inaugurée lors de l'Exposition universelle de 1905 (le 17 novembre), elle commémore le 75ème anniversaire de l'indépendance de la Belgique. La statue est due au sculpteur Camille-Marc Sturbelle et à l'architecte liégeois Paul Jaspar. La femme plantureuse symbolise la Patrie et le Leo Belgicus est l'emblème de la Belgique. La femme serait Elvire, la sœur de Henri Herd à savoir Constant-le-Marin (1884-1965) bien connu des liégeois pour ses victoires en lutte gréco-romaine mais aussi en tant que volontaire du front de l'Est en faisant partie du Corps expéditionnaire belge des autos-canons-mitrailleuses. Il avait comme compagnons : le poète Marcel Thiry et Julien Lahaut, futur leader communiste belge assassiné en 1950.

      

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