Huy : les 4 merveilles
Les quatre merveilles
Les quatre merveilles de Huy sont :
- li chestia : le château féodal remplacé par un fort en 1818 ;
- li rondia : la rosace gothique de la collégiale Notre-Dame ;
- li pontia : le pont sur la Meuse, copie fidèle du pont de 1294 ;
- li bassinia : la fontaine de la Grand-Place avec sa cuve de 1406.
Li Bassinia
La fontaine dite du Bassinia date de 1406. De cette époque dateraient, outre le grand bassin en laiton, les quatre tours à créneaux alternant avec quatre statuettes identifiées comme étant celles de sainte Catherine, saint Domitien, saint Mengold et Ansfrid, dernier comte de Huy (Xe siècle). En 1596, apparition d’une cinquième statuette représentant le "Cwèrneû", le guetteur de la ville qui se tenait au sommet de l'ancien beffroi et soufflait dans son instrument, un cor, pour donner l'alerte lorsque l'ennemi menaçait la cité.
Li Cwèrneû (le sonneur de cor)
Li Bassinia avec l'aigle bicéphale rappelant l'appartenance de Huy à la Principauté de Liège et au Saint-Empire germanique.
Comte Ansfrid (dernier comte de Huy Xème s) et Saint Domitien (patron de la ville)
Sainte Catherine (patronne du quartier industriel) et Saint Mengold (patron de la ville)
En arrivant à Huy par la rive droite de la Meuse en venant d'Andenne, on aperçoit ce giratoire
Cette sculpture de Luc Navet de Marchin inaugurée le 2 juin 2002, représente aussi "Li Cwèrneû (le sonneur de cor, fonctionnaire qui assurait autrefois le guet du sommet du beffroi.).
"Li Tchestia"
Le château fort des princes-évêques est détruit en 1717 à la suite du traité de la Barrière. De 1818 à 1823, les Hollandais construisent l'actuel Fort sur son emplacement. Dominant la ville, le Fort joue un rôle important au cours de la Seconde Guerre mondiale en tant que lieu de détention de plus de 7 000 prisonniers.
"Li Rondia"
La rosace récemment restaurée, d'un diamètre de 9 mètres, de la collégiale Notre-Dame.
Les vitraux détruits furent détruits durant la Seconde Guerre mondiale. En 1973-1974, le maître verrier liégeois Raymond Julin créa la rosace actuelle. Raymond Julien (1921-2016! était un artiste polyvalent puisqu'il fut aussi peintre, musicien, maçon. il habita par intermittence à la tour de Hombe à Ouffet.
Ils ont été restaurés de 1998 à 2005
"Li Pontia"
Construit de 1294 à 1303, l'ancien pont fut détruit et reconstruit à de multiples reprises au fil des siècles. Il a fait place aujourd'hui au pont Baudouin (1956) avec ses guetteurs.