Engis

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Engis

Depuis la fusion des communes de 1977, la commune regroupe les sections d'Engis, Clermont-sous-Huy, Hermalle-sous-Huy, Éhein-Bas et une partie d'Ombret-Rawsa.
le meilleur site pour des renseignements complémentaires est : https://www.hermalle-sous-huy.be/fr/Histoire-XXe.html

Souvenirs d'enfance 

Dans mon enfance, nous allions de temps en temps au cinéma : la Concorde à Engis, le ciné Lux à Flémalle, la salle du cercle Saint-Joseph derrière l'église à Ivoz et parfois à Flémalle-Grande (cinéma rasé).

La concorde (2005)

C'est en juillet 2014 qu'un arrêté de démolition de La Concorde est pris car la salle avait connu deux incendies criminels (2013 et 2014) et une démolition s'avérait indispensable.

Ivoz

Une séance dans les années 1950-1960 consistait en : publicité, actualités, un premier petit film (dessin animé ou documentaire), l'entracte et le "grand film". C'est à l'entracte que l'on pouvait déguster un Mio.

C'est un immigré italien Antonio Marziale (arrivé à Liège en 1898) qui eut l'idée de mettre une glace sur un bout de bois.

Il avait une charrette à bras et haranguait les passants en scandant "Mio gelato, mio gelato !" ("goûtez ma glace") d'où le nom qui s'imposait : la glace Mio.
À la mort de leur père, Cosme Marziale, Jacques et Robert ont poursuiviles activités de la société Mio. C'était le seul producteur industriel de glace en Wallonie et la société fut médaille d’or de la ville de Liège en 1998 pour le centenaire.
Malheureusement après un succès mondial, Mio sera rachetée en 2005 par Ijsboerke et l'usine fermera définitivement en 2011 reprise par un groupe anversois à Tielen.

Fermeture

Usine

Nouveaux bâtiments
Image GoogleMaps

Je ne voudrais pas décrire Engis sans évoquer le Docteur Massart qui suivit ma famille pendant de longues années et est certainement à l'origine de ma "vocation".

Sa maison et son cabinet étaient situés en face de la gare.

Photo de 01/2005

Photo 08/2023

En descendant de la place, on aperçoit le pont.

Il fut inauguré le 11 mai 1953 par le prince Albert. 

En 1871, un premier pont est créé. Il sera détruit par l'armée belge le 8/08/1914.

1871-1914

Pont dynamité en 1914

Le monument aux morts 

Il est situé sur le mur du cimetière en face de l'hôtel de ville.

"Terre de Wallonie, nous sommes ici
parce que nous sommes allés là-bas".

Un peu sur la droite du monument

L'hôtel de ville

Hôtel communal

Mémorial Manuel Delatte

La catastrophe de 1930

Un brouillard intense du 1er au 5 décembre 1930 entraîne le décès de plus de soixante personnes, âgées de 20 à 80 ans, en deux jours. 
De nombreux décès sont aussi à noter à Flémalle et Jemeppe. Pour les détails : voir ICI.
Une sculpture près de l'hôtel de ville rappelle cette catastrophe. Elle fut inaugurée pour le 70ème "anniversaire" en 2000. Elle est de Paul Vandersleyen (1922-2018). Ce Bruxellois a cependant réalisé beaucoup de ses oeuvres à Engis dans la petite maison de sa compagne Andrée Lotaire qui était, elle aussi, artiste.

Atelier Andrée Lotaire 

Louise

Paul Vandersleyen

   
Andrée Lotaire (1933-2022)

N'oublions pas que Mady Andrien que j'ai évoquée ICI est native d'Engis.

Mady Andrien
ICI

Les inondations

Il ne faut aussi se souvenir des fréquentes inondations : 1910, 1920 (jusque 1m89 au dessus du quai), 1924, 1926 et mai 1959.

1920

1926

1959
Images Delcampe (ICI)

Namur

Tout le long de la Meuse, l'on trouve des plaques en fer de ce type et des repères montrant le niveau des crues mais je n'en connais pas à Engis.

Le parc des Tchafornis

C'est l’un des quatre géosites de Belgique sur les 3700 répertoriés au niveau mondial. On y accède par un chemin situé presque en face de l'hôtel de ville.

En s'y rendant on passe à côté de ce site : ancien lavoir ?

Ancien lavoir ?

 

A droite : bancs de calcaires plus argileux

A gauche : les dolomies plus anciens

L'église saint-Pierre

Le 13 décembre 1961, le plafond de l'église s'effondre et écrase une centaine de chaises.
Un nouvel édifice est édifié à la fin des années soixantes et l'on y réinstalle l'harmonium et les grandes orgues de style Louis XIV de l'ancienne église. La tour romane n'est pas conservée. 

Le carillon externe

Dalles funéraires le long de l'église

Embarcadère de la préhistoire

Les travaux de la passerelle d’Engis ont débuté fin 2011. Elle se situe juste à côté du pont qui est par la même occasion devenu une zone cyclo-piétonne. Le site comprend une salle de réunion et d’exposition et un parking d’une vingtaine de places.
Le chantier a duré 2 ans. La passerelle relie donc le pont aux quais. Elle est le lien direct entre le Ravel et l’espace quai.
Le pont n’était pas adapté aux cyclistes. La passerelle lui apporte donc un complément nécessaire aux cyclistes. 

 Philippe-Charles Schmerling

En 1829, Schmerling trouve deux crânes : 
le premier est celui d’un individu âgé auquel manquent les os de la face. Il est dénommé Engis 1.  Il est considéré comme la boite crânienne d’un homo sapiens et daté de l’époque néolithique.

Engis 1
Image Wikipedia

Le second se fragmente aux premières manipulations mais l’examen de la mâchoire supérieure montre que les molaires définitives n’ont pas encore percé. C'est celui d'un enfant de tout au plus 5 à 6 ans. Il est dénommé Engis 2.

Engis 1
Image Wikipedia
ICI

Il publia sa découverte en 1833 mais ce n'est qu'en 1936 que le chercheur de L'ULg Charles Fraipont attribua Engis 2 au groupe des néandarthéliens.

Schmerling avait nommé les cavernes explorées les "cavernes d’Engis". En effet pour y arriver, il était passé par le plateau des Fagnes situé sur la commune d'Engis. Il était encordé et s'était laissé glisser contre la paroi de la colline calcaire fort escarpée.
La découverte de l'homme de néanderthal date de 1856 donc postérieure à celle de Schmerling. Pourtant on ne devrait pas remplacer "homme de Neanderthal" par "homme d'Engis" mais bien par "Homme des Awirs".
En effet, les cavernes sont en fait sur le territoire des Awirs ce qui explique que leur classement comme patrimoine exceptionnel a été accordé à la commune de Flémalle par arrêté du 14 mai 1938 et que le buste de Schmerling se trouve sur la place des Awirs près de l'église.

Vue de la rue Nicolas Lhomme

On voit au loin le château de Chokier

et la centrale des Awirs en transformation sans ses trois tours détruites.

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