Givet (Fr.)
Givet
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- L'Hôtel de ville
- Eglise Saint-Hilaire
- Buste d'Albert Ier
- Monument aux morts
- Statue de Etienne Nicolas Méhul
- Le tunnel de Charlemont
- La Tour Victoire
- La Tour Grégoire
- Les trois portes
- Monument des défenseurs de 1914
- La chapelle Notre-Dame de Walcourt
- Le fort Condé
- Les pipes Gambier
- Stèle hommage aux soldats allemands
- Le manège
- La Foire aux oignons
Vue de la rive droite : le fort de Charlemont et la tour Victoire
1. L'Hotel de ville
Il est réalisé en briques et en pierres. Toutes les heures, le clocher joue un extrait du Chant du Départ de Méhul.
Coupé : au premier de gueules au sautoir d'or, au fusil du même brochant en pal, la gâchette à dextre, au second d'azur aux trois tours d'or maçonnées de sable, ajourées du champ, les deux des flancs ouvertes aussi du champ et celle du milieu ouverte d'argent, rangées sur une terrasse de sinople
- Coupé : écu divisé en deux portions égales par une ligne horizontale allant d'un flanc à l'autre
- Sautoir : croix de saint André
- Or : couleur jaune
- Brochant :Se dit d'une figure (pièce ou meuble) qui passe par-dessus une autre
- Pal : une pièce placée verticalement au milieu
- Azur : bleu
- Sable : noir
- Sinople : vert
2. Eglise Saint-Hilaire (place Carnot)
Saint Hilaire (315-367) fut le 1er évêque de Poitiers. Son oeuvre principale "de Trinitate", composée de 12 livres fut écrite en exil. Au quatrième siècle, il soutient la consubstantialité du Fils et du Père et il fut exilé comme Athanase plusieurs années en Phrygie.
L'édifice est en pierre bleue et date du XVIIIème.
A noter que la partie de Givet située sur la rive gauche est appelée Givet Saint-Hilaire.
Rue de la Fausse Porte
La rue de la Fausse Porte passe sous le choeur !
Maître-Autel : le Crucifiement
Le retable en bois doré et faux marbre présente une peinture : le Christ de Antoine Rivoulon (1810-1864). La peinture date de 1852. Connu pour son éclectisme, il se suicidera en utilisant du laudanum.
A noter, au dessus, le nom de Vauban. Le maréchal de Créquy, en 1675, avait bombardé et détruit cette partie de la ville (dont l'ancienne église). La reconstruction aurait été réalisée par Vauban.
Statues du choeur
Saint Hilaire & Saint Jean Baptiste
Ces statues (XVIIIème) sont situées à gauche et à droite du choeur et sont réalisées en bois plein (pin du Nord).
Buste reliquaire
Le buste reliquaire situé à gauche dans le choeur date du XVIIIème et est en bois doré.
Stalles
Les stalles de style Louis XIV proviennent de l'ancienne église des Récollets devenue salle des fêtes à la rue Clémenceau. Elles dateraient de la fin du XVIIème-début du XVIIIème. Elles furent réalisées par des sculpteurs liégeois.
Côté évangile (nord) : du début au fond du choeur
Premiers martyrs franciscains au Maroc
Cinq religieux de l'ordre des frères mineurs furent martyrisés au Maroc. François d'Assise les avait envoyés au début du XVIIIème siècle, pour prêcher l'Évangile aux Maures. Ils seront canonisés le 17 août 1481 par le pape Sixte IV.
Il s'agit de Hélène dite de Constantinople, née vers 250 à Depranum et décédée le 18 août 330 à Nicomédie. Elle fut impératrice romaine, épouse de Constance Chlore et mère de Constantin Ier.
Sainte Hélène & Saint Jacques de la Marche
Saint Jacques de la Marche & Saint Sebastien
Jacques de la Marche est né le 1er septembre 1393 à Monteprandone et décède le 28 novembre 1476 à Naples. Ce franciscain observant fut un prédicateur renommé. Béatifié le 12 août 1624 par le pape Urbain VIII.
La vierge Marie, Saint Louis de Toulouse, Saint jean-Baptiste
Saint Louis de Toulouse (Louis d'Anjou ou Saint Louis d'Anjou) est né à Brignoles le 9 février 1274 et y est décédé le 19 août 1297. Il fut évêque de Toulouse de 1296 à sa mort. Il est le fils de Charles II, roi de Naples, et de Marie de Hongrie mais aussi le petit-neveu de Louis IX.
Photo de gauche : la dernière cène
Photo de droite : les noces de Cana
Saint Diègo ou Didace (San Nicolás del Puerto, 14 novembre 1400 - Alcalá de Henares, 13 novembre 1463) est un frère lai franciscain observant canonisé le 10 juillet 1588 par le pape Sixte VI.
Louis IX dit "le Prudhomme" ou Saint Louis est un roi capétien né le 25 avril 1214 à Poissy et mort le 25 août 1270 à Carthage, près de Tunis.
Emmaüs fait référence à un lieu-dit, non loin de Jérusalem. C'est là qu'après sa résurection, Jésus rencontre deux de ses disciples dont l'un se nomme Cléophas. Ils ne le reconnaissent pas (Saint Luc, chapitre 24, versets 13 à 35) mais lui offrent l'hospitalité. Ils le reconnurent quand il bénit le pain et le leur offrit.
Côté épitre (sud) : à partir du fond du choeur
Le nom de Melchisédech qui signifie en hébreu "roi de justice" n'est évoqué dans la Genèse que lors de sa rencontre avec Abraham. Ce prêtre-roi est représenté couronné, portant ou faisant porter par des serviteurs le calice, l'ostensoir ou une corbeille de pains. Abraham est en armure avec ses soldats. On oppose ainsi le pouvoir temporel (Abraham) et le pouvoir spirituel (Melchisédech et ses serviteurs, avec corbeille de pains et aiguières).
On donne le nom de melchisédech aux ostensoirs en forme de petits autels portatifs destinés à recevoir l'Eucharistie.
Elisabeth de Thuringe ou Elisabeth de Hongrie est née à Presbourg le 7 juillet 1207 et décédée à Marbourg le 17 novembre 1231). Elle fut membre du Tiers-Ordre franciscain. Elle est représentée avec une couronnne et tient le plus souvent une bible dans ses mains.
Il suffit de lire l'Exode : "Toute la communauté des Israélites se mit à murmurer contre Moïse et Aaron dans le désert. Les Hébreux murmuraient contre Moïse parce qu'ils mouraient de faim. Le soir, il leur tomba des cailles du ciel. Le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée. Lorsqu'elle se fut évaporée, apparut sur la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, de fin comme du givre sur le sol. Moïse leur dit : "C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture". Et plus loin : "la maison d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne".
Les martyrs franciscains de Gokum
Au XVIème siècle, des religieux de la ville de Gorinchem (ville néerlandaise en province de Hollande-Méridionale) furent martyrisés (dix-neuf martyrs, quatre prêtres séculiers, quatorze religieux franciscains et un laïc converti). Ils furent pendus à Brielle (Pays-Bas) en 1572 par les Gueux de mer conduits par le Liégeois Guillaume II de La Marck, seigneur de Lummen, après avoir subi sévices et mutilations.
Charles De Coster, dans "La Légende d'Ulenspiegel" raconte ces événements auquels assiste impuissant son héros Thyl Ulenspiegel.
L'agneau Pascal de la première Pâques
Saint André (à g), Saint Bernardin de Sienne & ?
Les martyrs franciscains du Japon
Les vitraux
Ils ont été conçus par l'artiste Catherine Roch de Hillerin.
Catherine Roch-de Hillerin (ICI)
Outre divers prix et médailles, elle est également peintre Officiel des Armées, spécialité Air et Espace. Voici un exemple de ses oeuvres (ICI)
Carré d'As (Fonck,Nungesser,Guynemer et Madon)
Les vitraux ont été réalisés par la maison Simon-Marcq de Reims et les premiers furent inaugurés le 27 mars 2022.
La création
Les 18 oeuvres sont destinées à remplacer les plaques de plexiglas translucides qui font office de vitraux.
Les autels latéraux
Buffet du grand orgue
3. Buste d'Albert Ier
Situé sur la rive droite (square Albert Ier), il est l'oeuvre de Victor Demanet et date de 1934, année de sa chute à Marche-les-Dames. L'artiste est né à Givet le 3 février 1895 et décédé à Ixelles le 7 février 1964.
N.B. : les oeuvres de Victor Demanet sont nombreuses
Charleroi : buste de la reine Astrid
Namur : statue de Léopold II
Bouillon : saint Arnould
4. Monument aux morts
Le monument est situé Place Méhul et fut inauguré le 17/5/1925 puis en 2008 après reconstruction. Si le fondeur est bien Vindevogel, le nom du sculpteur reste incertain. Est parfois signalé le nom de A. Derville mais j'aurais tendance à penser qu'il s'agit d'Alphonse Darville.
Marianne tenant un glaive et armes de la ville.
A l'arrière coq piétinant l'hydre allemande.
Dates historiques importantes
N.B. : si le bronze de la statue n'échappa pas aux allemands en 1940, le coq fut sauvé par un habitant (Mario Biadatti) et ne fut réinstallé qu'en septembre 1944, le jour de la libération de Givet.
On peut voir sur le monument les armoiries de la ville.
Le fusil évoque l’histoire militaire de Givet.
La croix de Saint-André était un emblème personnel des ducs de Bourgogne puis des rois d’Espagne qui occupèrent Givet et Charlemont.
Les armoiries furent reconnues le 6 juin 1698 et le 24 mars 1709 puis confirmées le 16 octobre 1817.
5. Statue de Etienne Nicolas Méhul
Il nait le 22 juin 1763 à Givet et décède le 18 octobre 1817 à Paris,
A partir de 1786, il fera partie de la loge maçonnique l’Olympique de la Parfaite Estime. Il restera à l'honneur pendant la révolution, l'empire et même lors de la restauration.
Durant la Révolution, il compose de nombreux chants patriotiques. Le plus connu est le Chant du départ en 1794 sur un poème de Marie-Joseph Blaise de Chénier qui est le frère cadet d'André Chénier (voir plus loin). IL est nommé à l'Institut de France en 1795, avec François-Joseph Gossec et le liégeois André Modeste Grétry. Il repose d'ailleurs comme eux dans le cimetière du Père-Lachaise dans l'enclos des musiciens.
A noter que, à sa demande, le coeur d'André Modeste Grétry a été rapatrié à Liège (il se trouve dans une niche sous sa statue devant l'Opéra Royal de Wallonie).
Le chant du départ
Premier couplet
La victoire en chantant nous ouvre la barrière ;
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil ;
Le Peuple souverain s'avance :
Tyrans descendez au cercueil !
Refrain
La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr ;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir. (bis)
Le chant est rapidement accepté. Il sera, à la demande du Comité de Salut Public joué le 14 juillet 1794 date anniversaire de la prise de la Bastille. Pendant la Première Guerre mondiale ce sera le chant des soldats partant au front. Le titre original était « Hymne de la liberté » mais fut surnommé le « frère de La Marseillaise » par les soldats de la république.
6. Le tunnel de Charlemont
Le tunnel de Charlemont fait partie de la ligne Soissons-Givet et est situé au kilomètre 205,140. Il a été érigé en 1862. Il est accomagné d'un double blockhaus. Il aurait été armé pour faire partie de la ligne Maginot. Le tunnel a une longueur de 510 mètres.
Meurtrières des blockhaus à gauche et à droite des rails
Les meurtrières sont surmontées d’évents afin d"évacuer la fumée des tirs. Les casemates situées derrière, à droite et à gauche de la ligne ferrovière, en possèdent également pour tirer dans le tunnel.
7. La Tour Victoire
La tour en briques et pierre bleue est un ancien donjon. Elle date du XIVème siècle (partie basse), et du XVème (partie haute en briques). Chaque étage possède sa pièce voûtée. Celle du second étage est la plus spacieuse et la mieux aménagée. Victoire est le nom qui aurait été donné après la victoire de Louis XIV lors du siège de Namur. La tour a servi de site de péage pour les barques qui descendaient la Meuse. Elle sera aussi utilisée comme prison.
8. La Tour Grégoire
Cette tour de guet pourrait dater du XIe siècle. Le nom Grégoire est du au fait qu'une chapelle dédiée à Saint Grégoire se trouvait à proximité. Elle a subi de nombreuses restaurations dont une en 1851 puis vers 1930 et 1945.
Victor Hugo l'évoque dans son livre "Le Rhin", lettre V. Extraits :
" Dans la journée, j’avais voulu visiter cette vénérable tour qui tenait jadis en respect le petit Givet. Le sentier est âpre et occupe autant les mains que les pieds. Il faut un peu escalader le rocher, lequel est de granit fort beau et fort dur...".
Voir ICI
9. Les trois portes
Il ne reste actuellement que trois des six portes originelles :
la Porte de France sur la route 8051
la Porte de Rancennes à proximité du quai de Rancennes
la Porte Charbonnière au bout du quai Dervaux.
Porte de France
Porte Charbonnière (quai Dervaux)
9. Monument des défenseurs de 1914
Le monument en pierre bleue est situé Quai des Fours, espace Sourdille. Il rend hommage aux 148e R.I., 348e R.I. et 45e R.I.T. qui ont retardé l'avancée allemande en combattant du 24 au 31 août 1914.Le premier monument datait de 1933 et a été remplacé en avril 2013. Le premier était l'oeuvre de Stanislas Martougen (1873-1962)
Sur une face : les armoiries de la ville
10. La chapelle Notre-Dame de Walcourt
Elle date du XVIIème siècle, construite entre 1602 et 1604.. Elle fut econstruite à la fin du XVIIIème siècle. Sa caractéristique fut qu'elle servi comme lieu de culte catholique, mais aussi orthodoxe et protestant. Elle est dédiée à Notre-Dame de Walcourt. Elle fut protestante pendant l'occupation allemande lors de la première guerre mondiale. Elle fut orthodoxe pendant l'occupation russe de 1816 à 1818. Le parement est en pierre bleue de Givet.
Le calvaire
A proximité de la chapelle : le calvaire construit vers 1760.
12. Le fort Condé
A l'origine, on trouvait à cet endroit la tour Maugis, plus tard intitulée tour Villahermosa, du nom du gouverneur des Pays-Bas espagnol. Lorsque Givet devient française en 1678, elle est rasée par Vauban qui fait construire la redoute centrale taillée dans le roc. De 1725 à 1732, la redoute deviendra un ouvrage plus vaste : le Fort Condé. Il servait de défense avancée pour le fort de Charlemont à l'est. Il est réalisé par l'ingénieur Candau. C'est un pentagone (périmètre de 400 mètres).
Les côtés avant forment une pointe orientée au Nord et sont entourés de fossés précédés d'une contrescarpe. Dans celle-ci, il y a une galerie, d'où partent de petites galeries de contre-mine.
Cet abri de berger permettait l'entretient des zones de servitudes en temps de paix.
Trou d'obus
A partir du fort de Condé, on peut effectuer diverses promenades dont la promenade des bornes.
Ces bornes octogonales servent de limite à Charlemont. Les bornes octonogales sont des bornes de propriété militaire et des terrains de l'armée autour d'une construction militaire. Elles se trouvent à chaque angle du terrain et numérotées en chiffres arabes. Sur leur sommet se trouve la direction des autres bornes.
13. Les pipes Gambier
13. Les pipes Gambier
C'est en 1780 que Jean Gambier s'installe à Givet. Il fabrique des pipes. La maison Gambier est née. Elle fabriquera essentiellement des pipes en terre jusque la première moitié du XXème siècle. Il y aurait eu plus de 1600 modèles dont le plus connu est le Jacob. Le Jacob est décliné en douze variantes numétotées (n°3, 9, 948, 998, 1008, 1008b, 1048, 1498, 1598, 1608, 1608a et 1618). Il sera tant imité que la fabrique rajoute dans le turban : "Je suis le vrai Jacob". Ce sera l'apparition des pipes en bois, moinsfragiles, puis de la cigarette, qui entraîneront la fin des activités au début du XXème siècle.
Imitation de la pipe Jacob
Pipe Jacob de chez Wingender (Chokier) avec la devise de la Belgique
N.B. : la barbe évitait au fumeur de se brûler en tenant le fourreau.
Maison Gambier (vur de la Tour Grégoire)
Aujourd'hui lycée Vauban
14. Le couvent des Récollets
Hommage à Etienne Nicolas Méhul
15. Stèle hommage aux soldats Allemands
Près d'un rond-point sur la D949 et près du pont au-dessus de la Houille, se trouve un monument élevé en 1915 en hommage aux soldats allemands morts lors de la bataille du 24 au 31 août 1940. Ils faisaient partie du 104ème Régiment d'infanterie de réserve et sont décédés le 30 août.
16.Le manège
On peut comprendre qu'une ville de garnison ait eu son manège. Celui-ci fut érigé en 1824 dans une structure néo-classique. La construction fut réalisée avec des matériaux locaux : pierres bleues de Givet, charpente en châtaignier et toiture en ardoises de Fumay. Le manège fut utilisé de 1826 à 1919.
Il aura ensuite diverses attributions mais sera inscrit sur la liste des monuments historiques le 17 mars 1990 et laura comme vocation de devenir un cinéma (deux salles (370 places et 89 places). La grande salle permet d’accueillir d'autres types de spectacles.
17. La foire aux oignons
Cette manifestation annuelle se déroule dans les rues de Givet le 11 novembre. elle rassemble environs 500 camelots. Elle débute par en janvier 1617 sous l'égide des les archiducs Albert et Isabelle.
Napoléon pourtant en campagne en Pologne promulgua un décret qui fixait les dates des foires à Givet, en particulier celle de la Saint-Martin établie au 11 novembre.
La foire Saint-Martin devint "foire aux oignons" car ceux-ci étaient très représentés sur les étals.
Depuis peu, on peut voir sur le rond-point menant au magasin Intermarché, une sculpture représentant un oignon.
Cette oeuvre est due à une artiste d'Auvelais : Maryline Garbe
C'est à elle que l'on doit la statue du devant le Moof (Museum Of Original Figures) non loin de la Grand'Place.
ce trompe-l'oeil à Acoz (rue Moncheret) réalisé pour Mr Alain Guillaume (1947-2023) ICI.
Le loup (leu) de Frasnes-lez-Couvin pour le groupe carnavalesque, les "carnav'leus" qui fêtaient en 2007 leurs 25ème anniversaire. Le surnom vient du fait que les habitants disaient "manger son saint" lorsqu'ils allaient fêter la ducasse de la Saint-Remy.
Enfin ce cheval rue Georges Lemaître près de l'aéroport de Charleroi.
Explication de l'auteur sur un socle près du cheval :
"Ce cheval de trait belge symbolise la force d'un travailleur infatigable dont la bonhomie attire la sympathie. ce cheval polyvalent traverse les frontières et rend de multiples services pour le débardage dans les Ardennes, le travail dans les champs ou à la mer du Nord, à l'attelage ou à monté. Tout comme lui, notre "friendly airport" traverse les frontières, est multi facettes et spécialisé dans les services".