Alsace (Fr.)
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France
Alsace
INTRODUCTION
Ce message n'a pour but que d'évoquer notre court voyage dans le Haut-Rhin. Il est incomplet, a certainement des erreurs mais pourra peut-être donner des idées à des voyageurs !
- Colmar
- Thannenkirch
- Niedermorschwihr
- Mont sainte-Odile
- Le camp de concentration de Struthof
- Bergheim
- Obernai
- Hartmannswiller
- Le lion de Belfort
- Ribeauvillé
- Le chemin de croix de Dusenbach (Ribeauvillé)
- Mémorial du Linge
- Eguisheim
- Selestat
- Thann
- Le château de l’Engelbourg (Thann)
- Kayserberg
- Neuf-Brisach
Colmar
Qui dit Colmar, dit Auguste Bartholdi (1834-1904) créateur de la statue de la "Liberté éclairant le monde" sur Liberty Island à New-York et qui fut inaugurée le 28 octobre 1886. Une réplique de 13 mètres en résine stratifiée se trouve sur un rond-point à l'entrée de la ville depuis le 4 juillet 2004.
Au numéro 30 de la rue des Marchands, se trouve son musée. Dans la cour du musée, on aperçoit "Les Grands soutiens du monde" de 1902. Le globe terrestre est soutenu par trois allégories représentant la Justice, le Patriotisme et le Travail.
Place de l'ancienne douane, se situe la fontaine Lazare de Schwendi de 1898.
Lazare de Schwendi (1522-1583) fut diplomate et général de Charles Quint et Maximilien II. C'est après avoir combattu en Hongrie et en particulier à Tokay (Tokaj) en 1565 qu'il aurait ramené des plants de vigne et en avait fait don à la ville de Kaysersberg.
C'est donc naturellement qu'il est représenté brandissant un plant de vigne.
Place des Six-Montagnes-Noires : statue de Johannes Roesselmann de1888.
Johannes Roesselmann (vers 1200-1262) fut prévôt de Colmar. Il est tué en 1262 en défendant la ville contre les soldats de l'évêque de Strasbourg.
Rue des vignerons, dans une niche du marché couvert : statue du petit vigneron de 1897. Depuis 1986, c'est une copie. L'original se trouve au musée.
Une autre réplique se trouve à Princeton (New Jersey) connue pour son université mais aussi jumelée à Colmar (15/12/1986) qui en a fait cadeau à la ville. Il est dénommé "The Alsatian Vintner"
"Replica of a work of Auguste Bartholdi.
The city of Colmar France.
Birthplace of the Creator of the Statue of Liberty.
To her sister city the borough of Princeton".
La maison des têtes
Surmontant le pignon, l'on peut voir la statue en étain du petit tonnelier qu'il a réalisée en 1902.
Cimetière du Ladhof
Au début de l'allée centrale sur la gauche, se trouve le monument Voulminot, du nom de l’un des deux gardes nationaux tués au combat contre les troupes badoises sur le pont de Horbourg le 14 septembre 1870.
Ce sont les gardes nationaux qui ont lançé une souscription publique. Bartholdi était un ancien commandant de la garde nationale. Le monument fut inauguré en 1872 mais fut démonté en 1916 par les Allemands. Il réintégrera le cimetière en 1919. A nouveau en 1940, il fut enlevé par les nazis. Il sera réinstallé en 1945.
Dans le cimetière, on peut aussi voir le monument consacré à son père, Johann Karl Bartholdi, et un médaillon sur la tombe du musicien Georges Kern, qui organisa le premier festival de musique de Colmar en 1858.
Il faut noter que l'on peut voir d'autres de ses oeuvres dans la ville.
Monument Hirn
Monument à l'amiral Bruat
Monument au général Rapp
Monument à Martin Schongauer
Autres statues dans la ville
Depuis 1989, place du 2 février, se trouve une plaque en l'honneur du maréchal Delattre de Tassigny (1989), oeuvre du sculpteur Gérard Ambroselli.
Le général de Delattre de Tassigny (1889-1952) libéra Colmar le 2 février 1945. Il fut promu maréchal à titre posthume.
Square Pfeffel, on trouve évidemment la statue de Théophile-Conrad Pfeffel (1736-1809). Bien qu'aveugle dès 1757, il consacra sa vie à la littérature et à la pédagogie. L'œuvre originale était d'André Friederich de 1859 pour le musée Unterlinden qui est aujourd'hui conservée à l'école Pfeffel de Colmar. Celle-ci est donc une copie réalisée en 1927 par Charles Geiss.
Monument Théophile-Conrad Pfeffel
La statue de Manneken-Pis (1922) se trouve rue des Augustins, adossée au tribunal de grande instance. Au départ, elle se trouvait devant les bains municipaux.
C'est une réplique du Manneken-Pis de Bruxelles offerte à l'occasion du quatrième anniversaire de la libération de la ville de Colmar et en souvenir des malheurs endurés par la Belgique et la France pendant la guerre 14-18.
La maison des têtes
Elle est située au 19, rue des Têtes et date de 1609 pour le marchand Anton Burger, stettmeister de Colmar de 1626 à 1628.
De style Renaissance, la façade comporte deux étages carrés, séparés par des bandeaux et trois niveaux sur le pignon.
L'oriel se trouve au centre du bâtiment ert comporte deux étages avec un garde-corps ajouré en pierre présentant des figures bifides.
La façade montre 106 mascarons
Le petit tonnelier d'Auguste Bartholdi
Quelques mascarons
La maison Pfister
Au 11, rue des Marchands se situe la maison Pfister construite en 1537. La datei figure sur une fenêtre de la tourelle d'escalier. Les fresques sont ajoutées en 1577.
Construite en grès jaune de Rouffach et bois, la bâtisse présente un oriel d'angle à deux étages et une tourelle.
Les peintures de la façade sont l'oeuvre de Christian Vacksterffer. Les médaillons en bas-reliefs représentent les empereurs germaniques du XVIème.
On retyrouve aussi des blasons (l'Empire, Colmar, la Haute-Alsace), les quatre Évangélistes, les pères de l'Église d'Occident, des scènes de la Genèse et des figures allégoriques comme laFoi (Glaube) et la Justice (Gerechtigkeit).
L'appellation vient du nom de François-Xavier Pfister qui l'acquit en 1841.
La maison Zum Kragen
A côté, se trouve la maison Zum Kragen (9, rue des Marchands).
On la connait dès le XIVème mais elle s'effondre en 1586. Le poteau central de la galerie du troisième étage est daté de 1588.
La maison est construite en pan de bois. Le poteau d'angle présente un drapier tenant une aune.
L'aune est une ancienne mesure de longueur française, utilisée surtout pour mesurer les étoffes, et qui valait, selon les régions, de 0,676 m à 1,118 m
La petite Venise
Elle est située dans le quartier de la Krutenau (l’étymologie désigne des lieux de cultures maraîchères). Au Moyen Âge c'est une zone de maraîchage situéesur une ancienne zone marécageuse avec la rivière Lauch qui traverse la ville. Les maraîchers acheminaient leurs productions de légumes en barques traditionnelles à font plat jusqu'au quai du marché couvert, par le quai de la Poissonnerie.
Eglise saint-Mathieu
Cette ancienne église franciscaine dont la nef fut construite en 1292 est intéressante par ses deux clochers qui racontent son histoire. La Réforme luthérienne débute à Colmar en 1575 et l'église est mise à la disposition des "protestants".
En 1627, le culte luthérien est interdit et les Jésuites s’emparent de cette église, mais, en 1632, Gustave HORN, général du roi de Suède, s’empare de Colmar et y rétablit le culte protestant. Les Jésuites sont chassés.
En 1715, sur ordre du roi de France, le choeur est réattribué aux catholiques et l'on mure l'arc entre nef. C'est ainsi que l'église eut 2 clochers, l'un pour les protestants et l'autre pour les catholiques
C'est en 1937 que le chœur est rendu aux protestants, mais le mur ne sera détruit qu'en 1987.
Vue depuis la place du 2 février
Place du 2 février
Le 2 février 1945, la ville fut libérée, après les combats de la poche de Colmar.
L'hôpital perdit sa fonction d'hôpital en 1937, suite à la construction l'hôpital Pasteur, à l'ouest de la ville.
De 2009 à 2011, l'édifice sera réaménagé pour devenir la nouvelle médiathèque municipale, le Pôle Média-Culture Edmond-Gerrer.
En 2012, la place est réaménagée et l'image du cloître s'impose. Il y a vingt-quatre arches de 3,5 mètres de haut toutes reliées entre elles par les câbles. Plusieurs portes ferment le cloître et le soir, elles sont effectivement fermées à clef jusqu'au matin.
Un éclairage à Led est inséré à la jointure des demi-arches en inox perlé.
Trois ans après l'aménagement de la place, la végétaion a poussé et le nom de cloître vert s'impose.
Le marché couvert
Ce bâtiment bâti en 1865 est du à l'architecte Louis-Michel Boltz. Il est en brique et pierre de taille avec une charpente métallique et colonnes de fonte.
c'est dans une niche dans l'angle sud-ouest que l'on peut voir la statue du petit vigneron de Bartholdi.
Le musée Hansi
Située 28 rue des Têtes, cette ancienne librairie est devenue le musée Hansi (de son vrai nom Jean-Jacques Waltz).
Hansi (1873-1951) avait pris un parti clair, en faveur de la France. Il s'était donc attiré les inimitiés de la part des autonomistes, des alsaciens favorables à l'Allemagne et des Allemands.
Bains municipaux de Colmar
ILs sont situés rue des Unterlinden, sur une ancienne dépendance agricole du couvent des Unterlinden, l'Ackerhof.
La construction débute en 1903 et les bains sont ouverts au public le 26 juin 1906 sous le nom d'Unterlinden Bad.
L'établissement ferme définitivement ses portes le 13 décembre 2003. Ils deviennent une annexe du Musée Unterlinden en 2015.
Colonne Charles Quint
La colonne commémore la victoire de Charles Quint sur le duc Guillaume de Clèves en 1543. Le duc Guillaume de Clève voulait s'allier avec François 1er contre l'Empire mais dut signer le traité de Venloo.
Elle se trouve devant l'escalier de la Koifhus.
Le chapiteau est orné de têtes grimaçantes. Des motifs végétaux décorent le bas de la colonne.
Le musée Unterlinden
Le musée Unterlinden (sous les tilleuls) se situe dans l'ancien couvent des Dominicaines d'Unterlinden
Le retable d'Issenheim fut peint par Matthias Grünewald entre 1512 et 1516 à la demande commanderie des Antonins d’Issenheim.
La partie sculptée est due à Nicolas de Haguenau (vers 1515).
Le retable fut transféré en 1852 dans l’église de l’ancien couvent des Dominicaines d’Unterlinden.
Le retable fermé était visible durant la plus grande partie de l’année.
Au centre : Crucifixion
Prédelle : déploration sur le corps du Christ
Volets : saint Sébastien à gauche et saint Antoine à droite.
Première ouverture lors grandes fêtes
(Noël, Épiphanie, Pâques, Ascension, Pentecôte, Trinité, Fête-Dieu, fêtes mariales)
Le salut à travers l’Annonciation, l’Incarnation et la Résurrection.
Deuxième ouverture sculptée et peinte
Au centre : saint Antoine entouré de saint Augustin et de saint Jérôme
Volet de gauche : saint Paul l'Ermite reçoit la visite de saint Antoine.
Volet de droite : agression de saint Antoine par des monstres envoyés par Satan
Prédelle : le Christ entouré des douze apôtres.
Thannenkirch
En face du gite, l'atelier de sculpture sur bois de Pascal Bosshardt dont on retrouve de nomvreuses réalisations dans le village.
La meunière : hôtel-restaurant
Autre auberge
L'église et le monument aux morts.
La mairie
Niedermorschwihr
En alsace, à Niedermorschwihr, l'on peut voir le clocher tors de l'église Saint-Gall. La flèche octogonale présente une torsion de droite à gauche de 45°. C'est la seule flèche torse d'Alsace.
La maquette ci-dessous se trouve à l'intérieur de l'église. Elle est due aux compagnons du devoir de Strasbourg. La flèche est au 1/18ème réalisée par Hans Dubreucq, charpentier sous le nom de compagnon : "Picard la fraternité".
A noter dans l'église, l'orgue d'André Silbermann construit en 1726 pour les moines Dominicains de Colmar. Il fut acheté en 1803 par Niedermorschwihr comme bien national et entreposé dans une grange dans l'attente de la construction de l'église.
Mont sainte-Odile
Dans les Vosges, le mont sainte-Odile (Bas-Rhin) culmine à 767 mètres d'altitude. A son sommet, se trouve l'abbaye de Hohenbourg fondée par sainte Odile, la patronne de l'Alsace.
Sainte Odile (±660-720) née aveugle, recouvrera la vue lors de son baptême à l'âge de 15 ans. Elle fondera le monastère et sera canonisée par Léon IX.
Vue du monastère depuis le chemin de croix
Le monastère
L'abbaye fut fondée en 680 par sainte Odile.
Après le porche, l'emblème du couvent.
A droite, un monument commémore la visite du pape Jean-Paul II le 11 octobre 1988.
La cuve baptismale située encore plus à droite évoque la guérison de sainte Odile lors de son baptême. La vasque en grès rose se trouve au millieu de la cour des tilleuls. Elle provient de l'abbaye de Niedermunster. Elle daterait du XIIème. C'est vraisemblablement dans une cuve identique que fut plongée sainte Odile lors de son baptême.
Statues de sainte Odile
Elle est en robe d'abbesse bénédictine et tient len main le livre de la Règle bénédictine.
Intérieur
Le bloc gnomonique
Pour y arriver, prendre la terrasse à droite.
Au départ, le gnomon est un piquet planté dans le sol. La longueur de l’ombre sera maximale au lever et coucher du soleil et sera la plus courte à midi. Un gnomon placé sur un support permettra de connaître les heures. C’est le cadran solaire.
Ainsi l’on nomme la science des cadrans solaires, la gnomonique, les scientifiques seront les gnomonistes alors que l’artisan sera le cadranier.
Un bloc gnomonique est une sculpture composée de plus d'un cadran solaire. Au mont sainte-Odile (Ottrot), il est composé de 24 cadrans.
Il donne les heures d'Alsace, mais aussi de France atlantique, de France parisienne, de Grèce, d'Espagne (avec un cadran spécial pour Saint-Jacques de Compostelle), de Suisse, d'Autriche, d'Inde, du Japon, d'Afrique éthiopienne, d'Afrique mauritanienne et du Congo.
Ainsi (de haut en bas)
- Sur la face Nord Ouest : Canterbury, Mexique, Chypre
- Sur la face Ouest : Madrid, Paris, Saint Jacques de Compostelle
- Au Sud-Ouest : Sorrente en Suisse, Ninive en Assyrie, Vienne
- Au Sud : cadran antique, Alsace, Constantinople
- Face Sud-Est : Assyrie, Italie, Congo
- Face Est : Alexandrie, Babylone, Chaldée
- Nord-Est : Antioche, Inde, Japon
- Nord : Ethiopie, France occidentale, Jérusalem
Sur le socle, de part et d'autre des armoiries de l'Evêque de Strasbourg se trouve cette sentence :
ASPICIS VMBRA FVGAX
NOSTRAS VT TEMPERET HORAS
VMBRAS VMBRA REGIT
PVLVIS ET VMBRA SVMVS
Tu vois comment l'ombre fuyante indique nos heures.
Une ombre régit les ombres.
Nous ne sommes que poussière et ombre.
Face sud
"Alsatico Gallicum nostrum"
orienté plein sud, donne l'heure solaire vraie en Alsace.
Il porte les 7 arcs de déclinaison mensuelle. Il sert aussi de calendrier. et
" Constantinop : Graecum"
heures à Constantinople et en Grèce
Face sud
"Constantinop : Graecum"
Heures à Constantinople et en Grèce
Face sud-est
cadran "Horolog Italicum"
indique les heures italiques, c'est-à-dire combien d'heures se sont écoulées depuis le précédent coucher de Soleil (en Alsace).
N.B. sur la face supérieure : cadran "Assirico Persicanum"
Heures d'Assyrie et Perse
Face sud-est
cadran " Congo Africanum "
heures au Congo
Face Est
cadran " Orche Chaldaicum "
heures à Orche (Uruk) en Chaldée
Face nord-est
cadran "Hor : Jndianum "
heures aux Indes
et
cadran "Horol Japonense"
heures au Japon
Face nord-ouest
cadran " Mexic : Americanum "
heures du Mexique
cadran "Horol : Cypricum"
heures à Chypre
Face nord-ouest
cadran "Horol : Cypricum"
heures à Chypre
Face ouest
cadran " Compostell : Jacobinu "
heures à St Jacques de Compostelle
N.B. : au dessus
cadran "Horol : Parisiense"
indique l'heure solaire vraie en France centrale.
Orienté à l'Ouest, il donne les heures de l'après-midi.
Les vents
La boule en grès (diamètre de 30 cm) est une rose des vents On peut y lire difficilement les noms latins de plusieurs vents selon leur orientation. Ainsi, le vent du sud-ouest est Africus, celui du nord est Aquilo, celui du midi est Auster.
Sur le socle : les armoiries d'abbés supérieurs de Neufbourg
armoiries de Jean-François Specht,
Lion couronné d’une couronne
Armes des comtes de Lutzelbourg
Camp de concentration de Struthof
C'est le seul camp de concentration nazi se trouvant sur le territoire français. Il y eut 52 000 personnes déportées et plus de 20 000 personnes y ont trouvé la mort.
Le mémorial représente une flamme avec une silhouette émaciée d'un déporté. Il fut inauguré par le général de Gaulle le 23 juillet 1960. Le corps d'un déporté inconnu se trouve à l'intérieur du caveau au pied du Mémorial. Une crypte située à l'intérieur contient 14 urnes avec de la terre ou des cendres de différents camps de concentration.
De 1957 et 1962, 1118 déportés, exhumés (surtout en Allemagne) sont inhumés dans la nécropole nationale du Struthof.
Bergheim
Cette commune a été proclamée "Village préféré des Français" en 2022. Elle a une forme rectangulaire aux angles arrondis (300 sur 500 mètres) entourée par la double enceinte médiévale.
Obernai
Obernai est située dans le Bas-Rhin en région Grand Est.
Place du marché
Fontaine sainte-Odile
Elle fut construite en 1904 d'après un projet d'Alfred Marzolff.
Beffroi (Kappelturm) de 60 mètres
La place avec au fond : la halle aux blés
Halle aux blés (XVI et XVIIIème)
Rue du Chanoine-Gyss : le puits aux six seaux
Monument Freppel
Charles Émile Freppel (1827-1891) fut évêque d'Angers et député à l'Assemblée Nationale. Comme Grétry à Liège, il a voulu que son cœur revienne en Alsace. Il se trouve dans le transept droit de l'église.
Eglise saints-Pierre-et-Paul (XVème)
Portail principal
Vierge à l'enfant
Tympan du Portail occidental droit
Vie de sainte Odile
Intérieur
Statues des évangélistes
Cuve de la chaire
Fresque de sainte Odile
Chapelle latérale
Monument Gyss
Hommage au chanoine Joseph Meinrad Gyss (Obernai 1815-1895).
Hartmannswiller
Il s'agit d'un cimetière fortifié qui daterait du XVème. Il ne subsiste plus que deux des trois tours initiales. Le pont-levis a également disparu. La hauteur du mur était de 4-5 mètres et possédait plusieurs meurtrières. A l'origine, il existait un fossé rempli d'eau.
Une des deux tours de guet
Cimetière
L'église Sainte-Blaise
Belfort : le lion
Ce haut-relief se trouve au pied de la citadelle. Œuvre du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi, il commémore la résistance de la ville en 1870 qui était assiégée par les Prussiens. Le traité de Francfort de 1871 laissa ce territoire à la France et ce fut donc la seule partie de l'Alsace qui resta française.
On y arrive après une montée d'escaliers. L'accès se situe dans le tunnel sur la gauche.
Si le projet débute en décembre 1871, il ne sera terminé qu'en septembre 1879 mais l'inauguration officielle n'aura lieu que cent ans plus tard le 18 septembre 1981.
La sculpture a une longueur de 22 mètres et une hauteur de 11 mètres. Elle est faite de blocs de grès rose de Pérouse qui furent sculptés individuellement. A l'origine, le lion devait regarder vers l'est mais suite à des protestations allemandes, Bartholdi le tourna vers l'ouest dans une attitude dédaigneuse.
Au dessus : la citadelle de Vauban
Le lion couché pose une patte sur une flèche qu'il vient d'arrêter.
Ribeauvillé
Dès le début de la Grand-Rue on aperçoit :
C'est le village des ménétriers.
Les ménétriers étaient des musiciens qui jouaient dans les villages. Dès 1321, il s'organiseront en corporation.
Au début de la Grand-rue, se trouve la maison dite des ménétriers du XVIIème. La maison à colombages est une auberge dès 1840. Le restaurant actuel se nomme "Zum Pfifferhüss" dont la traduction pourrait être : "la maison du sifflet ou du ménétrier".
L'oriel trapézoïdal de 1663 de plan porte l’inscription "Ave Maria Gracia Plena". Elle évoque le pèlerinage du Dusenbach dédié à la Vierge Marie. Les statues de bois représentent la Vierge Marie et l'ange Gabriel. Sous l’inscription, un cartouche porte les initiales HARI, sans doute celles du propriétaire de l'époque, Hans Adam Ringeisen.
La Vierge Marie et l'ange Gabriel
Léon Boll
Sous le médaillon, l'inscription retrace bien le parcours de Léon Boll.
Le sculpteur du médaillon est Albert Schultz (Strasbourg 1871 - Strasbourg 1953). On retrouve ses oeuvres essentiellement à Strasbourg.
Les fontaines
Cette construction est située place de la République.
Cette fontaine au bassin octogonal est due sculpteur ribeauvillois André Friedrich (1798-1877). Elle date de 1862. La femme est une allégorie de la ville. Elle a remplacé l’ancienne fontaine où les vignerons venaient jauger leurs tonneaux.
Elle est couronnée des remparts de la ville.
Écussons des maires du canton et liste des fondateurs d’industries.
Ribeauvillé est surplombé par 3 châteaux : le château du Girsberg (antérieurement dénommé Petit-Ribeaupierre), le château de Saint-Ulrich et le château du Haut-Ribeaupierre. En parcourant la grand rue de Ribeauvillé, l'on peut voir le château du Girsberg.
Le chemin de croix de Dusenbach
(Ribeauvillé)
Le pélerinage remonte au XIIIème siècle lorsque Eguenolphe de Ribeaupierre rapporta une statuette de la Vierge à l’ermite de la vallée de Dusenbach. Il fit construire une chapelle en l’honneur de la Vierge pour remercier Dieu de sa protection lors des croisades.
Ce n'est qu'en 1894 que la réouverture du pélérinage marial eut lieu (10 juin). Le chanoine Raess voulut construire le long du sentier bordé de rochers montant à Dusenbach un chemin de croix. Les reliefs des stations sont dus la maison Meyer de Munich. Il sera béni le 24 juin 1896.
Il est situé après 2 km, à la sortie de Ribeauvillé (sur la route d’Aubure – D 416).
Tombeau des frères capucins
de 1904 à 2009
Elle est due au sculpteur Lorentz, bourgeois de Ribeauvillé, à la demande de Maximin II.
Jean-Paul II (1905-2005)
16 octobre 1978 – 2 avril 2005
Canonisé le 27 avril 2014 par le pape François
Mémorial du Linge
Il est situé sur le territoire de la commune d'Obey. Le collet du Linge (967 mètres d'altitude) vécut lors de la Première Guerre mondiale un affrontement très meurtrier (du 20 juillet 1915 au 16 octobre 1915) avec ensuite une guerre de position. Les pertes furent importantes dans les deux armées (10000 coté français, 7000 coté allemand).
Non loin au Col de Wettstein : nécropole
Ce cimetière rassemble 3535 Français, dont 1334 sont inhumés dans deux ossuaires (chasseurs alpins, soldats du 7e bataillon de tirailleurs indochinois). La nécropole est surnommée "cimetière des chasseurs".
Ce monument fut inauguré en août 1939. Il s'agit d'une œuvre du sculpteur Antoine, de Colmar. Au pied se trouve le gisant d’un chasseur alpin avec son fusil sur le côté à terre. Sur les parois des deux ossuaires se trouvent des plaques évoquant la mémoire des soldats dont les corps n'ont pas été retrouvés.
Eguisheim
Eguisheim fut déclaré "Village préféré des Français" en juin 2023 (France 2). Le village pourrait être le lieu de naissance de Léon IX (Bruno von Eguisheim-Dagsbourg) d'abord évêque de Toul puis pape de 1049 à 1054.
Église Saints-Pierre-et-Paul : nef néo-classique (1808)
Clocher en bâtière (2 pentes douces)
XIIIème
LEONI IX SUMMO PONTIFICI
ANNO DOMINI MDCCCXl
Phrase reprise de Jérémie 29:11 : "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance".
La date de 1810 est celle de la réalisation de la sculpture par Bernard Glorieux de Delle.
La cour dîmière
Elle permettait d'entreposer le résultat des collectes de la dîme puisque cet impôt qui pouvait être payé en argent, l'était le plus souvent en nature.
Les signes lapidaires
En Alsace, les frontons et lintaux sont souvent ornés de blasons
Marque du tailleur de pierre
Initiale du propriétaire
Symbole de la confrérie
Fontaine Léon IX
Le château et la chapelle Léon IX
De style néo-roman en grès rose, elle se trouve à l'emplacement de l'ancien donjon. Elle fut consacrée en 1894.
A l'intérieur, sur la voûte ont été peints par Martin, des médaillons dans le style du 11ème siècle, représentant 7 scènes de la vie de Saint-Léon.
Les 6 vitraux de la chapelle représentent chacun deux Saints ou Saintes d'Alsace, dont un grand nombre sont issus de la famille des Comtes d'Eguisheim.
La voûte évoque les étapes de la vie de saint Léon.
Le reliquaire contient un fragment de l'os crânien de saint Léon IX.
La fresque du choeur représente le Christ en gloire entouré des quatre évangélistes ainsi que de Pierre et Paul.
Les vitraux représentent des saints et saintes d'Alsace.
Saint Léon IX et saint Dagobert
Saint Materne et saint Arbogast
Sainte Attala et sainte Eugénie
Bénitier sur pied
Selestat
Eglise saint-Georges
L'ascension
La tour de l'horloge est une des quatre portes de la seconde enceinte (1280). La couronne de la tour et les échauguettes datent de 1614. Le mécanisme de l'horloge est du à Jean-Baptiste Schwilgué connu surtout pour la réalisation de l'horloge astronomique de Strasbourg.
Tour de l'horloge
rue des Chevaliers
Calvaire avec la Vierge et sainte Foy
ainsi que saint Christophe.
Dans la même rue : la maison Roelly
Les peintures en trompe-l'oeil sont une oeuvre d'Edgar Mahler. Les entrelacs sculptés rendent hommage à l'Ill-wald.
Cet artiste de 67 ans a peint de nombreuses façades. Il a aussi opéré au célèbre restaurant étoilé "L'Auberge de l'Ill".
L'hôtel de ville date de 1788 et ne sert aujourd'hui qu'à des réceptions et des mariages.
Dans le hall : deux statues
La Justice (vers 1949)
Antoine Orlandini (1886-1956)
Dépôt de l’État en 1954
Sans titre
Auteur inconnu
Dépôt de l’État en 1956
La bibliothèque humaniste est installée depuis 1889 dans l'ancienne halle aux blés. L'immeuble fut construit par Gustave Klotz entre 1843 et 1845. La Bibliothèque humaniste de Sélestat conserve un important fonds de manuscrits et livres anciens. Celui-ci est en granda partie fournie par le leg de Beatus Rhenanus (1485-1547).
La façade présent une mosaïque de César Winterhalter créée en 1907. L'inscription centrale : STADTBIBLIOTHEK MUSEUM, est encadrée à droite par le lion figurant sur le blason de la ville de Sélestat et à gauche par l’Aigle impérial allemand puisque en 1907 la ville était toujours allemande.
Thann
La ville se situe au pied des Vosges entre entre le Rossberg (1191 mètres) et le Thannerhubel (1183 mètres) à l'ouest et le Molkenrain (1125 mètres) au nord. Elle est au bord de la Thur.
L'hôtel de ville date de la fin du XVIIIème. Les plans sont de Jean-Baptiste Kléber qui fut aussi général et assassiné en 1800 au Caire.
Devant l'hôtel de Ville : deux répliques d'oeuvres de Charles Walch (Thann 1896-Paris 1948). Un site lui est consacré : ICI
La collégiale saint-Thiébaud
On peut résumer la collégiale saint-Thiébaut par cette phrase des Thannois évoquant leur clocher : "Strasbourg a le plus haut, Fribourg le plus gros, Thann le plus beau !"
Elle est de syle gothique rhénan et date du XIVème.
La flèche culmine à 78 mètres.
Portail occidental et ses trois tympans
(512 sculptures)
Tympan principal
La vie de la Vierge
Tympan principal de haut en bas : couronnement par le Christ entouré d'anges musiciens - la Vierge entourée d’anges - la Dormition de la Vierge.
Petit tympan à droite
Nativité et rois mages
Petit tympan à gauche
La crucifixion
Entre les deux petits tympans : Vierge à l'Enfant de 1380.
Saint Thiébaud et sainte Catherine de part et d’autre du trumeau
Dans les ébrasements à droite : sainte-Barbe et sainte-Apolline
Les statues du contrefort à droite sont Saint-Antoine de Padoue et Saint-François d'Assise.
Les statues des ébrasements de gauche représentent Saint-Léonard de Noblat et Saint-Amarin
Dans les Contreforts à gauche : statues de Sainte Claire, Sainte Agathe et Saint Georges terrassant le dragon.
Saint-Léonard de Noblat et Saint-Amarin
Face externe du contrefort droit
Sainte Claire et son psalterion
Face externe du contrefort gauche
Elle porte les statues de Saint Luc (boeuf), Saint Eloi, Saint Jérôme (lion) et Saint Augustin.
Intérieur
A droite de l'autel, fresque illustrant la lapidation de saint Etienne (XVIème).
Autels à l'entrée du choeur
Autel du Sacré-Coeur (XIXème)
Les stalles
Elles datent de la seconde moitité du XVème mais dégradées, en particulier lors de la révolution, elles furent réhabilitées dans le premier quart du XXème par Klem qui en 1904 les prolongea par des boiseries.
Bas côté nord : autel saint-Joseph
Bas-côté nord
Autel saint-Joseph en plâtre (1855)
L'autel est l'oeuvre de la maison Laurent.
Bas côté nord : saint Thiébaut
Statue processionnaire saint-Thiébaut
(1500)
Bénitier
Bas-côté sud : fonts baptismaux
Ils sont en grès et en bois entourés d'une grille en fer forgé (XVIème et XIXème)
Chapelle saint-Thiébaut
La chapelle est en réalité le choeur de la première église médiévale.
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Saint Thiébaut
La statue est en bois polychromé. deux anges tiennent sa mitre. Il est vêtu de ses habits sacerdotaux.
La légende
Saint Thiébaut meurt en 1160 à Gubbio en Italie. Il donne sa bague épiscopale à son serviteur. En voulant retirer l'anneau, celui-ci arracha le pouce droit. Il enchâssa l'anneau dans son bâton de pèlerin avant de partir pour La Lorraine. A Thann en 1161, en voulant reprendre la route, il ne put détacher le bourdon de l’arbre contre lequel il l'avait déposé.
Avertis, les habitants et le comte Engelhart de Ferrette accoururent. De sa fenêtre, il avait aperçu trois lumières au-dessus du sapin qui retenait le bâton. Considérant, l'aspect miraculeux, le comte fit ériger une chapelle.
Chaque année, le 30 juin, Thann commémore la légende avec la «crémation des trois sapins» qui rappelle les trois lumières qui brillaient dans la nuit du 30 juin 1161.
Tronc
Tronc saint-Thiébaut
dit tronc des pélerins
La chaire de vérité
La pieta
En pierre taillée avec peinture polychrome, l'œuvre fut restaurée en 1890 et la polychromie refaite en 1961.
Les vitraux
Les Vitraux d’origine ont ete réalisés au XVIIème siècle puis remplacés par trois Verrières de Marechal détruits en 1914-1918. Les verrières actuelles datent de 1953-1954 et sont de Le Chevallier (il a également restauré les vitraux de Notre Dame de Paris).
Vitrail de la chapelle de la Vierge
L'assomption
Vitrail du Jugement dernier (Kim En Jong)
La baie se trouve sur la façade ouest côté nord. C'est Bruno Loire qui l'a enchâssé en 2010. C'est le vitrail du jugement dernier.
Kim En Jong reprend les 3 couleurs élémentaires.
Kim En Jong : "Pour traiter le thème du jugement Dernier j’ai imaginé la présence d’une lumière trinitaire, accompagnant le visiteur qui, en quittant cette église, conserverait longtemps la vision de cette réalité d’en haut ; si le Jugement Dernier est fait pour ceux qui refusèrent cette lumière, Dieu miséricordieux ne peut pas perdre un seul de ses enfants ; malgré tout, il illuminera ainsi les pas de celui-ci.
Le rouge, c’est la naissance, l’esprit, la passion ; le jaune, la joie, la lumière ; le bleu, l’espérance, la pureté ; la diffusion de ces trois couleurs se veut une recherche en permanence de l’unité qui enveloppe tout l’univers ; ma propre technique du vitrail, sans l’usage du plomb, sans statique, rejetant par là même le noir du quotidien, aide à magnifier cette idée de l’unité par la lumière". (ICI)
Ce prêtre dominicain né en 1940 en Corée du sud est connu comme peintre, vitrailliste. En 2013, il réalisera cinq verrières des chapelles Saint-Lambert et Saint-Joseph de la Cathédrale Saint-Paul de Liège. Il a essentiellement collaboré avec les Ateliers Loire.
Fontaine saint-Thiébaut
Elle daterait de la première moitié du 16ème.
Château de l’Engelbourg (Thann)
Le château (surnommé "l'Œil de la Sorcière") se trouve à Thann (Haut-Rhin). Il date du XIIIème. Il fut construit pour surveiller la vallée de la Thur. C'est Louis XIV qui chargea l'intendant Mathias Poncet de la Rivière de le démanteler. Pendant les travaux, la tour du donjon se soulève, se brise en plusieurs parties mais une partie retombe et forme cet "Œil de la Sorcière".
Vue sur Thann depuis le château
Kayserberg
La tour de la porte haute (XVème)
La tour Kessler date de 1371. Elle servit régulièrement de prison. La porte d’origine est celle située en hauteur, à laquelle on accédait par une échelle qu'on retirait pour interdire l’accès aux assaillants.
Fontaine de l'empereur Constantin (Rue du Général de Gaulle)
Elle date de 1521, en grès rose et jaune. Elle représente l’empereur romain Flavius Valerius Aurelius Constantinus (272-337). Par l'édit de Milan en 313, il mis fin aux persécutions des chrétiens. La légende raconte que c'est sa mère (l’impératrice Hélène) qui découvrit les reliques de la Vraie Croix. Elles se trouvent dans l’église Sainte-Croix à côté de la fontaine.
Tympan de l'église Sainte-Croix
Le calvaire monumental est surnommé le "Christ Colossal" (XVème). Le corps du Christ est en bois de tilleul et mesure 4,25 mètres. Il est disproportionné par rapport à celui de la Vierge Marie et de Saint Jean qui mesurent 2,60 mètres.
Le retable réalisé en 1518 par Hans Bongart représente la Passion du Christ, sa crucifixion et sa résurrection.
Vitrail
L'orgue
La chaire de vérité
Horloge de 1511
Elle est l'oeuvre de maître Goerg, serrurier à Colmar.
Les fonts baptismaux
Gargouille
Le pont fortifié
Il fut construit à la place d'un ancien ouvrage en bois qui enjambait la Weiss. Il fut construit en 1514 avec des parapets et de meurtrières.
Au milieu du pont, se trouve une chapelle avec les armoiries du Saint-Empire romain germanique et de la ville. A l'intérieur : statue polychrome de la Vierge du XVIIIème.
Dans le village
Statue de Albert Schweitzer
Ludwig Philipp Albert Schweitzer est né à Kaysersberg le 14 janvier 1875 et mort au Gabon le 4 septembre 1965. Il fut médecin, pasteur, théologien protestant, philosophe et musicien mais est connu essentiellement pour sa mission et son action à Lambaréné.
Les remparts
Stèle aux incorporés de force
Le château de Schlossberg
On voit, au loin, les vestiges du château fort du XIIIème.
L'hôtel de ville (1604)
Le décapole
Maisons typiques
Vauban (Sébastien Le Prestre marquis de Vauban) est né en 1633 à Saint-Léger-de-Foucheret et mort en 1707 à Paris. cet ingénieur, architecte militaire fut nommé maréchal de France par Louis XIV.
Les constructions de Vauban sont multiples mais en France, 12 villes font partie du Patrimoine mondial et les fortifications de Neuf-Brisach en font partie..
- Arras
- Besançon
- Blaye-Cussac-Fort-Médoc
- Briançon
- Camaret-sur-Mer
- Longwy
- Mont-Dauphin
- Mont-Louis
- Neuf-Brisach
- Saint-Martin-de-Ré
- Saint-Vaast-la-Hougue
- Villefranche-de-Conflent
En Belgique, on retrouve l'oeuvre de Vauban à la citadelle de Namur, Ath, Tournai, Mons, Dinant, Bouillon, Charleroi, Philippeville...
A Neuf-Brisach le travaux s'étendent de septembre 1698 à 1703 et la construction de la ville sera achevée en 1710.